Vingt quatre heures de la vie d'une femme. Stefan Zweig a peut être influencé ce magnifique roman d'Edith Serotte intitulé Les fourmis rouges. Juste sur le défilé sur une journée d'un monologue de Marie-Claudine. On est à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe. La narratrice commence sa journée et se questionne sur les raisons qui font qu'elle se retrouve là, sur cette île. Elle a suivi l'homme qu'elle aime. Basés initialement à Montréal où ils se sont rencontrés dans un foyer d'aide, ce couple était parfaitement intégré dans la société québécoise, appartenant à la petite bourgeoisie canadienne, jusqu'à ce qu'Arnaud perde son emploi.
« Et, un soir où ses doigts dessinaient des mots d'amour sur ma peau nue, je devins Mélie. Il susurra ce prénom à mes oreilles d'abord, à mes seins lourds ensuite puis plus bas, sous mon ventre. Arnaud me trouvait une proche parenté avec cette diablesse. Je suis Marie-Claudine, mais parfois, je suis Mélie. »
p.15, éd. Présence Africaine
[view whole blog post ]